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15 mars 2010

J'aime pas le dimanche

Le week-end a encore une fois filé sans que l'on s'en rende compte. Quoique la journée du dimanche a été, comme d'habitude, assez longue et ennuyeuse. J'aime pas le dimanche.


Aujourd'hui c'est dimanche, et comme tous les dimanches le temps s'est arrêté : il hésite, il se penche. Entre l'écho d'hier et les bribes de demain, le tac-tic de l'horloge et c'est l'heure de plus rien. - Renan Luce, La balade du dimanche

J'aime vraiment pas le dimanche. D'abord, je sais pas si vous avez remarqué, mais il ne fait jamais beau. C'est toujours une journée gâchée par une épaisse grisaille qui reflète l'humeur maussade avec laquelle on se lève. Les nuages sont blancs et lourds, pas un rayon de lumière ne filtre. Et on se traine, tout mou, le reste du jour. On a l'esprit constamment préoccupé par des bêtises : l'appréhension des devoirs en retard à faire, la semaine qui nous attend, toutes les choses que l'on a pas faites durant ce week-end qui touche déjà à sa fin. Et comme si cela ne suffisait pas, la gueule de bois consécutive au samedi soir vient brouiller le tout. On a la flemme le dimanche. Une flemme pathologique qui nous empêche de prendre toute décision sensée, censée nous sortir de ce marasme physique et intellectuel.

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On reste donc chez soi, à faire des allers-retours entre la télé, l'ordinateur et le frigo, en trainant les pieds. On s'emmerde et on est pas aidé par le temps. Si seulement il faisait beau, on aurait pu sortir s'aérer un peu, se balader, découvrir des choses. Mais non, le soleil a déserté les cieux et à la place, on comate sur place depuis le matin. Comme on a trop dormi, la journée n'est qu'un flou continu : une transition entre deux nuits. On se lève déjà fatigué et la forme nous laisse tomber pendant l'un des seuls jours où on aurait pu s'occuper. On traverse donc le dimanche totalement exténué pour se coucher tôt en se maudissant de n'avoir encore rien fait, comme les semaines précédentes.

Faut dire qu'on a pas varié les activités. On s'est juste abruti devant un film, un ordinateur ou un livre. On a expédié les vagues devoirs à faire en moins d'une demi-heure et l'excitation d'avoir finit son travail cède vite le pas à la fatigue et l'ennui. La seule idée de savoir que le lundi va arriver dans quelques heures suffit à nous déprimer. Alors que si, par hasard, la semaine de travail commençait le mardi, le dimanche serait l'équivalent d'un deuxième samedi et on pourrait même trouver agréables les nuages épais qui envahissent le ciel. Comme le dit Renan Luce, le dimanche c'est le jour où le temps s'étire, comme courbatu, abattu par une mauvaise grippe. Et en réaction, on se sent flasque, incapable d'agir décisivement, on fonctionne à l'indécision pendant quelques heures. Par contre lundi matin, après un dur réveil qui va nous horripiler pour le reste du jour, la forme va revenir, en opposition au carcan du travail. Jamais content, je vous dis...

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Commentaires
A
"On s'est juste abruti devant un film, un ordinateur ou un livre."<br /> <br /> Tout dépend du livre, voire du film (moi qui n'aie jamais vu Paris texas, tu ne dirais pas que je m'abrutis !).<br /> <br /> Un dimanche peut être constructif, malgré le mauvais temps. Ce sont les devoirs de khagnes qui te font déprimer :p VIVE LA FAC<br /> Et rassure toi, avec mars, le mauvais temps s'éclipse...
Y
"Alors que si, par hasard, la semaine de travail commençait le mardi, le dimanche serait l'équivalent d'un deuxième samedi" ah ah ah
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