Février commence sur Un billet par jour, cinquième mois pour ce blog qui tient plutôt bien la route ! Si vous lisez ces billets le matin en vous levant, atteint d'un symptôme encéphalo-rectal, voici mon conseil pour bien commencer la journée.

J'aime particulièrement dormir. « Waow, quelle singularité ! Encore une fois tu te distingues de la masse » pourriez-vous me répondre ironiquement. Pourtant, c'est un de mes traits les plus flagrants. Peut-être que j'aime plus dormir que le commun des gens ? J'aime tellement ça, que je vais me coucher tôt généralement. Mes amis se moquent de moi parce qu'en soirée, je suis toujours le premier à aller me pieuter. Il faut dire que les effets de l'alcool renforcent cette caractéristique. Je me suis déjà surpris à m'endormir dans les endroits les plus improbables. Par terre, dans le métro, dans la rue...

Le moment où je vais me coucher est sûrement l'un des meilleurs de la journée. Et puis même si celle-ci a été pourrie, je sais qu'il y aura au moins un point positif qui m'attendra. Quand je me glisse dans ma couette, rien d'autre ne compte que l'instant présent. Pouvoir se caler sous les couvertures en laissant enfin son corps se détendre. Il est difficile de trouver des moments où l'on peut tout laisser de côté et ne penser à rien d'autre que son bien-être physique. Il faut donc en profiter ! Je sais qu'à ce moment là, je peux écarter tous les problèmes jusqu'au lendemain, que j'ai quelques heures devant moi où je ne peux rien faire d'autre que me reposer et qu'il ne sert donc à rien de m'angoisser pour la journée qui suit. Je me prépare mon petit cocon, ma petite atmosphère pour que ce moment soit le plus agréable possible. Les volets sont descendus mais je laisse filtrer un petit rectangle de lumière provenant du lampadaire d'en face. En général je laisse tourner un disque, en ce moment c'est le magnifique Talking Timbuktu d'Ali Farka Touré & Ry Cooder qui m'accompagne. Et puis j'écrase ma tronche dans l'oreiller, le visage tourné vers la fenêtre, et m'endors en regardant l'immeuble d'en face, en tenant de discerner ce qu'il se passe à travers les fenêtres illuminées. Quelques photos pour vous le représenter :

Par contre, je suis carrément plus du matin que du soir. Je n'ai aucun mal à me lever, fut-ce aux aurores. Et personnellement, j'ai du mal à comprendre ceux qui une fois réveillé, lavé, habillé, arrivent à se rendormir en posant simplement leurs fesses sur le lit. Leurs corps prennent-ils l'ascendant sur leur cerveau ? Il y en a qui ont besoin de trois réveils différents placés à des endroits stratégiques pour se forcer à se lever, et qui nécessiteront l'intervention d'une personne physique pour les empêcher de retomber dans les bras de l'ami Morphée. D'autres encore ne se lèvent pas, malgré les réveils qui hurlent à leurs côtés, malgré quelques coups de pied au cul, ils marmonnent un « noui, j'vais m'lever, deux secon... zzzzz » et se retournent. Moi je préfère voir le matin, je n'aime pas le rater. Et puis comme je ne me pas trop tard, je ne suis pas vraiment fatigué.

Dormir

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