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La suite de mes réflexions sur la fac. Y a du boulot, c'est peuplé, et y a des gens de prépa.

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Ce message s'adresse aux étudiants de prépa : en fait, on a du boulot à la fac. Je sais, c'est dur de perdre ses illusions comme ça, mais c'est la vérité. On a un travail écrit à rendre par matière par semestre, et qui est, la plupart du temps, la seule note que l'on aura avant les partiels. Il s'agit donc ne pas foirer cette seule chance. En prépa, c'est pas grave de rater un contrôle ou une kholle, il y en encore vingt pour se rattraper dans le trimestre.

Quand on arrive de prépa, en troisième année de fac, on ne connait évidemment personne. Ces gens sont en cours ensemble depuis deux ans, et nous on débarque là dessus en essayant de s'intégrer. On finit donc par parler aux seuls autres gens qui regardent avec envie les groupes déjà formés, et qui sont eux-aussi seuls. C'est à dire, les autres gens de prépa. C'est marrant de se retrouver entre anciens élèves de A/L, B/L, Chartes ou autres. On a tous vécu plus ou moins la même expérience traumatisante, avec quelques nuances selon les parcours, et on est tous déçu de nos illusions sur la fac.

Car au début, on est un peu désemparé devant l'affluence et la diversité de la population estudiantine. Après la jeunesse du lycée, la fac est un lieu vraiment cosmopolite. On y retrouve des vieux et des moins vieux. Ce qui fait de toute façon beaucoup de monde : on a pas toujours le temps et la place de trouver où s'asseoir en cours, et il arrive que certains finissent sur des marches. Tout ce monde vit et évolue dans le même environnement. Et on peut se sentir un peu paumé de ne jamais retrouver les mêmes gens en cours ou dans les couloirs. Ce monde file à travers les couloirs et on ne sait jamais vraiment si telle ou telle personne est en cours avec nous.

On en avait déjà eu l'impression au début avec cette réunion de pré-rentrée où on rencontre pour la première fois ses futurs camarades. Et on comprend que tout ces gens sont susceptibles de nous piquer les meilleurs horaires de cours. Comme cela se fait sur internet à partir d'une certaine date, on attend le jour J devant son ordi et, comme on peut s'y attendre, tout de suite après minuit, dès les premières secondes, le site commence à ramer et à planter. Il faut attendre et réactualiser la page pour que ça marche, parfois jusqu'à 7h du matin. Il faut alors choisir avec ce qu'il reste et composer son emploi du temps, calculer le temps qu'il faut pour jongler entre les lieux, les cours.

Et je ne vous parle pas des partiels.

Comments

[Ben]

Et encore, ça parait surprenant mais les inscriptions par internet, c'est plus humain qu'en présentiel...
Comment bousiller toute relation inter-étudiant dès la pré-rentrée ? En les faisant venir à quatre heures du matin, pour les voir se battre afin d'écrire leurs noms sur une liste d'attente. Rien de mieux pour créer des liens.

Et si, les partiels ! On veut les partiels !

[bidaouya]

Si si il faut nous parler des partiels !!