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14 novembre 2010

La BO de ma vie (12)

Un peu de musique aujourd'hui ! Mais le son n'est jamais aussi bon que lorsqu'il est allié à l'image...


Qu'est-ce qu'il fait pourri en ce moment à Paris. En même temps il fait pourri toute l'année. Alors voici quelques instants musicaux qui nous ramènent pour ceux qui étaient là au soleil du moi sde mai. C'est le retour de la BO de ma vie, avec un numéro spécial Khannes, où toutes les chansons viennent de films.

Il y a bien sûr trois morceaux qui ont marqué le voyage de mon option cinéma au Festival de Cannes. Et le premier reste sans aucun doute celui de Placebo, The Bitter End. Après avoir vu le très bon Kaboom de Gregg Araki, inutile de dire que l'air était dans les têtes de tout le monde. Pourtant au départ je ne suis pas un grand fan du groupe : l'imagerie, la voix de Molko, le genre pratiqué d'habitude. Mais là tout fait mouche, et quand les images du films se superposent à la chanson, une montée d'adrénaline incontrôlable vient secouer l'auditeur. Dernière chanson du film, la piste participe du grand délire barré du réalisateur et colle parfaitement à l'ambiance apocalyptico-n'importe quoi.


Une deuxième chanson a traversé le voyage, même si elle ne venait d'un des films de la croisette. Omen par les Prodigy a rythmé le séjour à Cannes, venant bousculer les temps morts entre les projections, les apéros avant le film du soir, et les levers difficiles au petit matin. Avec ses aigus surpuissants et son riff dévastateur, elle a très bien collé au cadre des étudiants en vadrouille. Venant cette fois-ci de Kick Ass, elle a été un leitmotiv tout au long de la semaine, de même que les répliques cultes du film.

Et s'il fallait en finir avec une, ce serait évidemment Numb/Encore par Linkin Park et Jay Z. Chanson plutôt mauvaise en soi, elle se transforme mémorablement lorsqu'elle est utilisée par un bon réalisateur (Michael Mann dans Miami Vice). Et lorsqu'à Cannes nous essayions de mettre de l'ambiance, c'est à cette piste que nous faisions appel. Mais comme on avait pas de matos de son, on était obligé de la chanter : quel beau massacre du gimmick de clavier du début (« tintintoutin tintin... »). On a pas mal rigolé. Surtout en voyant certains se trémousser dessus.

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