La BO de ma vie (11)

Les classiques ne meurent jamais ! C'est le grand retour de la BO de ma vie, avec trois nouvelles chansons, punk, pop et électro...

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Il est toujours difficile de juger le nouvel album d'un de ses groupes favoris. On a tendance à en attendre trop et on peut sembler déçu durant les premières écoutes. C'est ce qu'il s'est passé avec le dernier album de Rancid : je jugeais que la production était trop propre, le son trop pop et la rage légèrement dépassée. Pourtant, quand je le réécoute aujourd'hui, j'ai le sourire greffé aux lèvres, c'est parce qu'en même temps il s'est passé des trucs dans ma vie... Je suis parti à Amsterdam durant les vacances de pâques et bizarrement, l'esprit de fête et de rébellion de l'album s'est mêlé à mes souvenirs du voyage qui s'est révélé excellent. La musique et la mémoire se sont mélangée et aujourd'hui l'un et l'autre sont étroitement liés, et cet album qui me déplaisait m'est apparu comme génial tout comme mon voyage. Ces influences reggae et sa verve ska coïncidait parfaitement avec l'ambiance roots d'Amsterdam.

A l'automne dernier, pour ma deuxième année en France l'amertume du départ du Maroc s'était déjà estompée depuis longtemps mais la saison ramenait en moi des souvenirs et des impressions vieille d'un an. C'est également à cette époque que j'ai commencé ce blog où je me suis penché sur mes sentiments et mes souvenirs. Une vague de nostalgie caractérise donc ce moment qui me voyait tiraillé entre ma vie présente et celle de mon adolescente, ravivée par les billets que j'écrivais. Et la musique que j'écoutais était donc elle aussi empreinte de cette sensation : l'album A Rush of Blood to the Head de Coldplay participait pleinement de cet état d'esprit, avec de véritables perles comme  Green Eyes, The Scientist ou Amsterdam.

Découvrez la playlist Green Eyes avec Coldplay

J'adore la chanson qui va suivre : c'est vraiment un morceau que je peux réécouter en boucle sans jamais m'ennuyer. Elle possède ce quelque chose en plus qui fait qu'elle me fait vibrer intensément.  Serait-ce ce riff lancinant qui revient nous percuter toujours plus fort, ce chant émouvant ou ces accords dévastateurs ? Toujours est-il que lorsque j'écoute Teardrop et que je ferme les yeux, c'est dans une sorte de transe que je rentre. Il est lié pour moi à deux choses précises : le générique de la série Dr. House et à ma copine, Laura. Sachant que cette chanson est l'une des préférées de cette dernière et que j'ai découvert cette série avec elle, c'est un lien très personnel que j'entretiens avec la chanson. Dans sa version originale, celle-ci est très émouvante mais certaines reprises peuvent toutefois la transcender comme celle de José Gonzalez.

Découvrez la playlist Teardrop avec Massive Attack