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Un billet par jour ?
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9 avril 2010

Générique de fin

This is the end, beautiful friend. This is the end, my only friend, the end.


ed

'ayé c'est fini. Mon année scolaire touche à sa fin, et je termine mes cours aujourd'hui. C'est l'avantage d'être en prépa... Mais qui dit fin des cours implique fin des billets. Car le challenge que je m'étais fixé est désormais terminé. Plus de billets quotidiens, plus au rythme d'un par jour en tout cas. Je pense avoir rempli mon objectif, du mieux que j'ai pu. J'ai réussi à éviter la panne et ne rien avoir à vous proposer pour un jour. J'ai réussi à écrire tous les jours, ce qui n'était pas évident pour moi au début, mais qui est vite devenu une habitude, un jeu auquel on prend plaisir à se livrer. Je suis heureux d'avoir trouvé des sujets pour tous ces billets, et j'espère que la plupart, au moins, vous a plu.

Il est presque symbolique que j'ai franchi le centième billet la semaine dernière, juste avant de terminer le challenge. Donc, vous avez compris, il n'y aura plus de billets. Et c'est avec une petite larme que je clos cette période qui m'aura tout de même bien occupé. Faut dire que je commençais à être à court de thèmes... Cela explique pourquoi il y a certains propos qui pouvaient se répéter d'un jour à l'autre. Mais bon, je pense que la redondance a été assez légère. A vous de me dire. Mais les billets auront évolué tout de même : quand on compare les premiers avec les récents, on sent qu'il y a eu un cheminement entre eux. Ne serait-ce que sur la longueur.

Rassurez-vous, je ne cesse pas d'écrire pour autant. Mais comme la dynamique sur laquelle reposait le rythme d'un billet par jour cesse, je change de méthode. Les billets seront publiés de manière aléatoire. Attendez-vous donc à trouver quelque chose de neuf sur cette page, dans les semaines qui viennent. En effet, si mes cours s'arrêtent, c'est parce que j'ai le concours qui approche. Ensuite, direction le Festival de Cannes, avec l'option ciné. Il y aura aussi les cours d'oraux...  Il y aura donc de la matière pour mon imaginaire. Et il reste encore quelques billets en réserve dans mon carnet. Vous voyez, tout n'est pas perdu.

Mais bon, peut-être devrait changer de titre ? Je ne sais pas si on peut. Je ne peux pas changer l'adresse internet de toute façon. Je rajouterai peut-être un autre sous-titre alors. J'ai quand même du mal à me dire que ça y est, j'arrête d'écrire tous les jours. Ça aura duré d'octobre 2009 à avril 2010 : sept mois, et 107 billets ! C'est pas rien dans une vie tout de même. Durant tout ce temps, on peut dire que c'est cette activité qui m'a caractérisé. Elle m'a fait changer : elle a conditionné mon observation, qui s'est sensiblement accrue. Bref, ce blog a bouleversé ma vie. Pour tout vous dire, je ne pensais pas être capable de tenir aussi longtemps et j'ai eu quelque fois des phases de panique, d'angoisse, me disant que j'arriverai jamais à continuer. Il y avait des jours où je n'avais rien à écrire, des semaines où je n'avais aucun billet en réserve. Et pourtant j'ai tenu. Je suis assez fier quand même.

Je sais, je sais. Vous n'êtes pas content et vous voudriez que je continue. Mais j'aimerai bien vous voir à ma place. Je ne sais plus trop de quoi parler ! Et désormais c'est quand je trouverai un sujet qui m'inspire que je posterai. Car des fois, j'ai vraiment eu l'impression de faire du remplissage en attendant de retrouver l'inspiration ! Ça ne vous dirait pas d'écrire ? Je peux toujours poster des billets invités... Quand on voit la qualité de certains commentaires, je me dis que vous auriez largement votre place ici. A vous de voir. En attendant, je vous souhaite une bonne continuation ! Et à la prochaine. Bientôt.

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Commentaires
J
Zut de zut, moi qui m'étais mise à te lire depuis quelque mois, voilà que tu arrêtes ! ça va pas du tout ça !<br /> Trêves de représailles, congrats pour ton défi que tu as géré à merveille. <br /> En espérant pouvoir te lire de temps à autre...<br /> <br /> Une pensée du 4ème étage ;)
W
eh monsieur, c'est quand que tu publies un billet...? déjà 5 jours de vacances je te ferais dire. William Boyd te donnerais des coups de recueil de poème de Shelley s'il apprenait ça.
R
(Et pis un billet qui commence par les Doors, bah c'est cool et ça manquait :p)
B
Je ne dirais pas que j'ai été un lecteur assidu, ça serait mentir. Mais tout de même, les soirs de boulots, faire une petite virée sur ton blog et lire les quelques observations quotidiennes des jours passés que je n'avais pas lues, c'était cool !<br /> <br /> Et puis quand même respect parce que c'est sûr, il faut tenir le coup ! <br /> Et faut que je te le dise, ton blog m'a bcp motivé pour faire des trucs moi-même. Pas ce genre de textes, je tournerais rapidement à vide ou partirait dans des pseudo considérations philosophiques n'intéressant personne, même pas moi. Mais un truc du genre, histoire de bien préparer la FEMIS, se fixer à un rythme régulier des ébauches de scénario sur des thèmes variés par exemple.<br /> <br /> En tant que spécialiste des projets lancés et jamais finis, coup de chapeau devant ton assiduité.
A
Après avoir vu l'Arnacoeur, et téléchargé une partie de la bo, je trouve que la chanson (triste,hein) "The story of the impossible" de Peter Von Poehl s'adapte bien à la lecture de ce billet.<br /> <br /> "maybe impossible to achieve", à peu près ce que tu racontes :)<br /> <br /> Quoi qu'il en soit, il est hors de question que tu arrêtes de poster des billets, tu as des lecteurs qui ont pris l'habitude de se poser quelques minutes devant chaque jour. A toi de ne pas les décevoir. <br /> <br /> Ensuite, je te souhaite une grosse merde pour les concours. L'ENS, même si ce n'est pas ce que tu vises, peut toujours te faire rêver....eh ! Rémunéré tel un fonctionnaire, hein, oublie pas :D<br /> <br /> <br /> Pour terminer, "Vous n'êtes pas content " : je crois ensuite que les fautes t'auront toujours accompagné, d'octobre 2009 à avril 2010. Tu es incorrigible, dans tous les sens du terme.<br /> <br /> Bisous, au plaisir.<br /> <br /> PS : tu nous parleras de Kannes. Oui avec un K, comme Khâgne. Et de musique, car j'aime toujours autant tes goûts !
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