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23 mars 2010

Printemps

Ça faisait un moment que vous n'aviez pas eu droit à un billet sur le climat, au moins une semaine. Et bien c'est chose faite !


Le printemps semble dans les temps cette année, pas comme d'habitude où il pointe le bout de ses fesses mi-avril. On a même l'impression qu'il a amené avec lui des bribes d'été. On est chanceux, faut croire. Et vu ce qu'on a supporté durant cet hiver polaire, je pense que le changement est plus que bienvenu. Pour l'instant, il fait beau et presque chaud. La parfaite combinaison, à mon goût. Mais ne nous réjouissons pas trop vite, on annonce des pluies pour dans pas très longtemps. Les fameuses giboulées de mars.

Toutefois, après ces durs mois d'hiver, ce changement de température et de lumière provoque un radical changement dans nos perceptions. Alors que celles-ci s'étaient mise en hibernation, voilà qu'on les ressort, qu'on les sollicite : par la vue, le toucher, voire l'odorat. Comme indiqué dans un précédent billet, le printemps rend joyeux. Et c'est tant le corps que l'esprit, supporté par le premier, qui participent de cette impression. En effet, on se surprend à redécouvrir des détails, des impressions, des sensations que l'on avait perdues de vue (ou d'ouïe) depuis un certain moment. L'exemple qui m'a frappé l'année dernière est celui de la station de métro Saint Jacques. Certes, cela s'était déroulé quelques temps plus tard -je vous rappelle que l'on a bien souffert l'année dernière- mais le déclic a été marquant. J'ai tout bonnement découvert que le soleil pouvait illuminer la rue de Paris, et en l'occurrence cette station de métro.

Normalement les pluies vont arriver d'ici peu, mais en attendant, c'est le temps idéal pour se balader : on peut ressentir plus fort notre environnement. C'est amusant comme les détails évoluent différemment au cours des saisons. Ainsi si les immeubles viennent nous enfoncer dans notre morosité par leur grisaille ambiante en décembre, celle-ci tranche véritablement sur le bleu du ciel et ne sert qu'à l'accentuer. Avec la lumière, ils se redécouvrent une fonction colorée et le matin de bonne heure, on peut même les apercevoir enveloppés d'un halo orangé. Avec le printemps, les jeux de couleurs ressortent des cartons et pétillent à nos yeux, qui avaient presque oublié comment cela fonctionnait. Et pour la chaleur, même si ce n'est pas encore exactement ça, quelle joie de pouvoir sortir sans s'attifer des diverses couches que l'on devra enlever puis remettre à chaque déplacement. Je n'ose pas encore le t-shirt (ma constitution est fragile), mais c'est surtout pour ne pas choquer dans la rue.

Bientôt les giboulées arriveront... Ce n'est pas vraiment un phénomène que je connais bien : j'ai juste eu le temps de l'expérimenter l'année dernière, ce fait n'existant pas à Casa. Mais je me rappelle ce sentiment d'étonnement après avoir vu les rues de Paris nettoyées de fond en comble tandis que le soleil ressort pour quelques minutes, secondes, instants. Je ne suis pas un grand fan d'arcs-en-ciel mais je pense qu'ils doivent bien ressortir au milieu des immeubles. Bref, je vous dirais plus quand j'aurai testé le truc. Donc d'ici demain je pense. Et le billet suivra bien évidemment.

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