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8 février 2010

La BO de ma vie (7)

La semaine commence en chanson avec la BO de ma vie... Éclectisme aujourd'hui, et on laisse les riffs agressifs de côté avec du piano, du rap et de la transe.


Il y a sur terre des chansons qui vont font entrer dès les premières notes dans un univers dont on ne sort que totalement bouleversé au terme du morceau. Straight to Hell en fait partie. C'est grâce à mon papa que je suis tombé sur cette perle : celui-ci possédait une cassette, une compil' qu'il avait faite lui-même, mêlant pistes reggae, zouk, raï et un peu de Clash. Étrangement, c'est durant un voyage à Tanger, pour un festival de jazz que j'ai découvert l'existence de celle-ci. Comme si le destin avait voulu marquer le coup en matière de musique et m'exposer à diverses influences dans ce court laps de temps qu'était ce week end de printemps. Je me rappelle donc que nous roulions en voiture, longeant la côte, en direction d'un hôtel où nous allions rencontrer, pour une obscure raison, des musiciens qui jouaient dans le cadre de Tanjazz. Et soudain les premières notes ont retenti pour m'envelopper et ne plus me lâcher.

Découvrez la playlist Straight to Hell avec The Clash

Parfois la musique nous rappelle un moment que l'on voudrait à tout prix oublier. Il y a peu de chansons qui me font cet effet là, mais ce morceau extrait de la BO de Goodbye Lenin! n'échappe pas à la règle. Il faut savoir que j'ai étudié l'allemand durant trois ans, et que ce film a été en quelque sorte un fil conducteur qui nous a accompagné pendant cet enseignement. Il est devenu, au final, en terminal l'emblème de notre classe et c'est tout naturellement qu'il me rappelle ce qui s'est déroulé en avril de cette année là. Dès la première année d'allemand, nous savions qu'un voyage à Berlin était prévu. Il était prévu pour la fin du mois d'avril. Mon anniversaire se trouvant le 20, je l'ai bien évidemment fêté en famille et me suis fait convenablement péter le ventre à l'occasion. Ce n'était pas quelques brûlures d'estomac qui allait gâcher la fête, ni l'enthousiasme de savoir que le départ était quelques jours plus tard. Sauf que c'était l'appendicite et que je fêtais mon entrée dans l'âge adulte à l'hôpital tandis que mes amis rejoignaient Berlin.

Découvrez la playlist Summer 78 avec Yann Tiersen

J'aime à peu près toutes les formes de musique qui existent. Du celtique au jazz en passant par la musique latine ou le metal, je ne suis pas difficile. Pourtant le marasme culturel entourant le rap et le r'n'b me désole. La nullité commerciale de ces courants musicaux m'exaspère et je désespérais de trouver quelque chose de potable dans cette sous-culture. Jusqu'à ce que Le Pouvoir me frappe en pleine tête par son flow, son instru et sa rage. Le Suprême NTM en était alors à ses débuts et voulait s'imposer à tout prix, mais pas au détriment de la qualité. La première fois que j'ai entendu ce morceau, c'était sous forme de clip à la télé. On pourra se moquer autant qu'on veut de la coupe de Joey Re-sta et Kool Shen, mais ça c'était de la musique, et ce n'était pas encore gangréné par l'argent facile et l'immaturité du bling-bling.

Découvrez la playlist Le Pouvoir avec Suprême NTM

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