L'angoisse de la page vide

Aujourd'hui, pas d'idées. Demain, non plus. Alors, comment écrire ?

---

L'angoisse de la page vide. Célèbre lieu commun, mais d'une telle réalité pour tout ceux qui doivent écrire. Aujourd'hui, je n'ai pas d'idée... Ça arrive, malheureusement. Et comme je vous ai déjà ressorti pas mal de travaux réchauffés, je me l'interdit pour ce jour. Il ne reste qu'une seule chose à faire, écrire sur le vide. C'est assez pratique quand on est en manque d'inspiration, mais il faut comprendre qu'on ne peut le faire qu'une seule fois. Ou alors de manière très éloigné dans le temps. Vous aurez peut-être un autre billet de la sorte d'ici quelques mois.

Il est assez dur, en fait, d'écrire tous les jours. Au bout de plus de deux semaines, je m'en rends réellement compte. L'idée qui paraissait séduisante révèle ses aspects véritablement coercitifs. En outre, j'ai également d'autres activités qui me prennent du temps. J'ai une vie, en dehors de ce blog. C'est fou, non ? Outre, les cours qui m'occupent plutôt bien avec leur lot de contrôles et de devoirs, j'écris également sur Destination Rock. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas vraiment un stakhanoviste de la chronique : une ou deux par mois. Mais c'est parce que j'aime réfléchir et analyser en profondeur l'album. Impossible d'écrire dessus après 2/3 écoutes. Il me faut bien une bonne semaine pour commencer à trouver des axes, et ensuite il faut le formuler, ce qui est également chronophage. La réflexion est étalée sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Vous comprendrez donc que s'imposer un rythme d'un billet par jour, est un challenge assez ardu.

Il faut ensuite trouver de quoi parler. Pour cela, j'utilise un carnet. Pas que ce dernier m'aide à trouver un sujet, mais les idées n'arrivent jamais au moment où j'écris, mais bizarrement durant tout le reste de la journée. Et il se trouve que j'ai une mémoire plutôt défaillante en ce qui concerne les bonnes idées. Elles apparaissent, je les trouve pertinentes, je me dis de les garder dans un coin de ma tête... Et un quart d'heure plus tard, je sais que j'ai une idée à exploiter, mais je ne sais plus ce qu'elle est. Par exemple pour cet article-ci, il est nait sur une page de mon carnet, sous forme de prise de notes et il se retrouve ainsi sur le blog.

Pour trouver une idée tous les jours, je m'impose une sorte de brainstorming. En général, les idées arrivent dans le métro ou les autres transports en commun. Je laisse dériver mes yeux à l'affut d'un sujet, je regarde les gens, et souvent je me mets à penser à quelque chose et cela donne par la suite un billet. Dans le cas contraire, ce qui arrive souvent, j'ai quelques réserves au brouillon. Des anciens travaux, des chroniques publiées ailleurs... J'essaye de limiter au maximum cette utilisation, mais dès fois, je n'ai tout simplement pas le temps d'écrire et trouver autre chose. Et le titre du blog étant celui-là, je ne peux pas remettre à demain cette écriture. Ainsi, j'ai constamment en tête l'objectif de trouver quelque chose pour le lendemain. C'est quelque chose d'assez effrayant quand on y pense, de savoir que pour les prochains mois, il va falloir que j'écrive des centaines d'articles qui, si possibles, soient inédit et originaux.

Comments

[Galderon]

C'est sur que tu ne t'es pas facilité la vie avec ce petit challenge. Ca contraste avec un article précédent où tu disais qu'il est difficile de se contenter d'écrire un seul article par jour ^^

Quoi qu'iil en soit je t'encourage à continuer, car tu fais vraiment un travail très intéressant, à la fois pour le lecteur (me semble-t-il), mais aussi pour toi, l'exercice doit valoir son pesant en or.

Alors en un mot, COURAGE !