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31 octobre 2009

De la musique

Il est minuit à peine passée, et je me précipite pour vous poster ceci. C'est devenu vraiment intéressant de trouver de quoi parler chaque jour et je me retiens parfois de ne pas écrire plus d'une fois par jour sur ce blog. En espérant que ce texte vous plaira.


Je veux vous parler de musique. Ce blog semble être la bonne tribune personnelle pour vous expliquer ma conception. Je sais, cela n'en intéressera pas, mais que voulez-vous, « blog » est bien la contraction de « web » et « log » (journal et registre). La musique est omniprésente dans ma vie, et quand je dis cela, je le pense vraiment. Je me lève, j'écoute de la musique. Je marche, pense, regarde, vis en écoutant. L'ouïe est un des sens dont je me sers le plus, et souvent, en décalage avec les bruits du monde réel.

Je ne pense pas être supérieur à d'autres, ni m'élever au dessus du reste des gens, mais je pense avoir un rapport particulier à la musique. Vous avez pu le voir, j'écris à propos de cette dernière. Je suis en effet un grand consommateur, j'écoute de tout et tout le temps. Mais le fait est que la musique influe et joue fortement sur moi. Il suffit qu'un morceau qui me fait vibrer déroule ses notes et mon moral le suit. Entre alors une relation complexe entre la lumière, dont je vous ai parlé, et la musique. Le soleil et les variations musicales se croisent, s'entremêlent pour déterminer comment je me sens.

C'est ce qui explique pourquoi j'aime particulièrement les musiques de film. Je parle essentiellement des musiques composées pour le film, pas vraiment des playlist de réalisateur. Ainsi, des bandes originales conçues, écrites pour accompagnées pour des images et des histoires, me suivent moi, et ma vie. Et me définissent. Quoi de meilleur exemple que celle de Ry Cooder, composée pour le film Paris, Texas (mon favori, le meilleur de tous les temps). Un blues lancinant, aérien qui fait naître des images de grands espaces vierges de toute présence humaine. C'est ce que j'écoute quand je me sens totalement bien, et que je veux le rester. Néanmoins, la condition sine qua non reste qu'un rayon de soleil traverse les nuages et éclaire mon visage.

Grisaille, jazz et musique douce sont également un autre cocktail qui prend de plus en plus d'importance au fur et à mesure de notre avancée dans l'hiver. Mais la musique peut parfois être en totale dissonance avec mon environnement extérieur. Il me suffit d'un peu de reggae et d'une forte dose d'imagination pour ne pas totalement déprimer, avec 0°. Mais l'imagination est importante, car le froid est un élément très coercitif.

La musique, en mon for intérieur, s'épanouit dans son association avec la vue ou le toucher. L'ouïe couplée à la chaleur du soleil ou le froid de l'hiver, la vision d'un paysage ou d'un décor urbain, prend sens, de manière décuplée.

91539058

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Commentaires
N
J'approuve ta manière de penser à propos des musiques de films. J'a récemment assisté à un Colloque sur ce thème et j'ai été bluffé par le travail conjoint des réalisateurs et des compositeurs, la manière dont la musique accompagne et sublime l'image et la manière dont l'image façonne notre écoute ...<br /> C'est vrai on a tous une bande-annonce qui nous marque, qui fait parti de notre histoire, de nous.<br /> <br /> En tout cas j'aime ta façon d'en parler. ;)
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